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Robert Villate.
Foch à la Marne.

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CHAPITRE VIII.
LA POURSUITE
(10 septembre).


L'AVANCE FRANÇAISE.

« A la guerre, on connaît ses misères, on ne connaît pas celles de l'adversaire. » Il y avait des trous dans notre dispositif, il y en avait de plus considérables chez l'ennemi, entre l'armée von Klück et l'armée von Bülow, comme dans l'armée von Bülow et dans l'armée von Hausen, et, faute, chez nos adversaires, de cette parfaite camaraderie que nous avons vue entre Foch et Franchet d'Esperey, Dubois et Eydoux, Humbert et Grossetti, ces brèches ne peuvent être aveuglées. Nos hommes sont fatigués, les pertes sont sérieuses, il en est de même chez les Allemands. La Garde prussienne a laissé des milliers de morts devant Fère-Champenoise et si les marais de Saint-Gond ne sont pas son cimetière au sens propre du mot, ils ont vu arrêter l'attaque de la XIVe division. Les ravitaillements ont été aussi difficiles à exécuter chez les Allemands que chez nous. Les historiques allemands écrivent, avec une unanimité qui ressemble à l'exécution d'un ordre, que l'ordre de retraite étonne des troupes qui se croient victorieuses; il y en a cependant quelques-uns qui ajoutent avec une belle sincérité que les hommes sont joyeux à la pensée d'aller au repos ou dans une partie du champ de bataille moins agitée. A la guerre, on n'est pas seul; une victoire est toujours une résultante : la résistance de Foch et sa parfaite liaison avec Franchet d'Esperey ont permis à celui-ci d'orienter face à l'est, dans le cours de l'après midi du 9, ses divisions de droite et de disposer 21 batteries qui ouvrent le feu en partie sur la région de Bannay et Baye et prennent en flanc les positions des batteries ennemies. A la guerre, le plus persévérant l'emporte, et le plus persévérant fut celui qui fit manoeuvrer sa 42e division, son ultime réserve.

Encore faut-il profiter de la défaite allemande. Il faut qu'une poursuite énergique donne un véritable bulletin de victoire. Le compte rendu du général Foch le 9 au soir le laisse espérer :

11e corps, entre Salon et Gourgançon, a repris l'offensive ce soir et gagné du terrain au centre. 9e corps a été attaqué par la Garde au sud des marais de Saint-Gond sur la ligne Allemant---Connantre. 42e division en réserve d'armée au centre. 10e corps à l'ouest de Champaubert. Tout le monde reprend l'offensive ce soir. Au nord des marais de Saint-Gond, les Allemands ont battu en retraite. Demain, offensive générale sur toute la ligne (153).

Puis il expédie ses ordres. Il a reçu du général commandant en chef une instruction qui lui prescrit, «conservant le 10e corps à sa disposition, de poursuivre l'offensive entaillée dans la journée du 9 septembre (154) ». Il veut que tous marchent en avant « avec la dernière énergie » : le 11e Corps attaquant entre Sommesous et Lenharrée, ayant derrière lui la 60e D. R., prête à agir contre Mailly, tandis que la 9e D. C. enverra des reconnaissances dès la pointe du jour vers cette localité; la 42e division continuant à remplir sa mission de la veille entre Normée et Lenharrée; le 9e corps agissant de Normée à Morains-le-Petit au nord de la route de Fère-Champenoise à Normée; le 10e corps, enfin, au nord des marais, tenant le débouché de Montmort et attaquant en direction générale de Colligny et Bergères-les-Vertus par Etoges et Villevenard.

Quelques heures plus tard,---à 9 h. 30,---le général Foch peut rendre compte que l'offensive se poursuit : le 11e corps a dépassé Gourgançon, la 42e division a pénétré dans Fère-Champenoise, où elle a fait une cinquantaine de prisonniers de la Garde. La marche en avant semble se faire sans difficultés :

Tout indique que l'ennemi a opéré cette nuit une retraite précipitée. Je donne l'ordre de le poursuivre avec le maximum de rapidité.

Il insiste pour que tout aille rapidement. Toute la journée, il pressera son monde. A 6 h. 50, il actionne le général Eydoux :

Si la 60e D. B. est informée par la 9e D. C. que des forces allemandes sérieuses occupent encore Mailly, elle attaquera immédiatement de ce côté.

Mailly est déjà occupé par la 9e D. C. Dix minutes après, c'est au général Dubois qu'il envoie l'ordre de se lier au 10e corps, pour suivre ses progrès au nord des marais, en vue d'abandonner peu à peu les débouchés sud des marais, pour reporter toutes les forces disponibles à l'attaque menée sur le front à l'est entre Morains-le-Petit et Normée. Une demi-heure plus tard, c'est au général Defforges qu'il demande de mener « aussi vivement et aussi violemment que possible » les actions prescrites pour libérer la 9e armée de toute menace sur sa gauche et lui permettre d'agir victorieusement avec les 9e et 11e corps. Et sur la note écrite de sa main, il ajoutera, après sa signature, ce mot

« Vitesse! Vitesse! »

Dans la matinée, il voit défiler devant lui les troupes de la division marocaine. Il ne cesse de répéter : « Des jambes! les Allemands sont en fuite!... il ne faut plus que des jambes!... » et, si épuisés qu'ils soient, les hommes, ces « victorieux », se redressent (155).

Pour donner des jambes à ses soldats, il transmet « aux troupes sous ses ordres les félicitations que leur adresse le général commandant en chef, pour la vaillance, la vigueur et la ténacité dont elles viennent de faire preuve dans ces dernières journées. Il compte entièrement sur leur énergie dans la poursuite (156) ».

A 12 h. 30, il prescrit de pousser les têtes de colonnes, le soir, jusqu'à la Soude sur la ligne Vatry, Soudron, Germinon, tandis que le 10e corps s'arrêtera à Bergères-les-Vertus et à Colligny.

Mais l'exécution n'est pas aussi rapide que le désirerait le général Foch. La fatigue des hommes est très grande, les chevaux n'en peuvent plus, et, malgré l'envie de tous de marcher en avant aussi vite que possible, il s'en faut de quelques kilomètres que, sur l'ensemble du front, la progression atteigne les objectifs qui ont été fixés.

Le général Defforges a orienté, dès 3 h. 45, ses deux divisions : la 20e division attaquant dans la direction générale du Mont Aimé, tandis que la 51e D. R. marchera sur Vert-la-Gravelle et Colligny. La 19e division couvre le mouvement vers le nord en barrant le débouché de Montmort vers Lacaure.

Les fractions de la 51e division n'éprouvent tout d'abord aucune difficulté; mais, après Colligny, en poussant sur Pierre-Morains pour y installer des avant-postes, elles se heurtent à des arrière-gardes ennemies qu'elles bousculent; en fin de journée, elles pénètrent dans Pierre-Morains. La 20e division débouche, à 7 heures, des bois de Baye. Le général Defforges, qui voit passer ses éléments à côté de la colonne de Champaubert, se plaint de leur retard; ils auraient dû passer à 6 heures la route de Saint-Prix à Montmort. Des ordres sont donnés pour accélérer le mouvement vers l'est. Vers 10 heures, le 136e d'infanterie, qui est en tête de la 39e brigade au sud, dépasse Vert-la-Gravelle et marche sur la station de Colligny, tandis que le 47e régiment, tête de la 40e brigade au nord, parvient dans Bergères-les-Vertus vers 17 heures. Les cantonnements sont occupés, on y trouve de nombreux blessés allemands que nos ennemis n'ont pu évacuer.

Plus au nord, les avant-gardes de la 19e division se heurtent à des fractions allemandes à la lisière sud des bois de Vertus; elles les refoulent sans difficulté au cours de leur marche.

C'est à 1 heure que le général Dubois envoie ses ordres aux généraux Humbert et Moussy. La division du Maroc doit se reconstituer derrière la gauche du corps d'armée, au fur et à mesure que la marche du 10e corps la libérera de sa surveillance des débouchés des marais de Saint-Gond; ensuite, elle doit marcher sur Morains-le-Petit. La 17e division et la 103e brigade, échelonnées la droite en avant, ont comme objectifs la route Fère-Champenoise---Bannes; la 104e brigade doit couvrir sur la gauche l'attaque de la 17e division en progressant par le Mont Août.

Le rôle de la division marocaine se borne, dans cette journée du 10, à envoyer dans la matinée des reconnaissances pour constater l'abandon du champ de bataille par les ennemis. Elle marche ensuite sur Morains-le-Petit par la rive sud des marais. Elle quitte ses emplacements au sud des marais, depuis Mondement jusqu'à Bannes, au fur et à mesure que les éléments du 10e corps défilent devant elle, sur la rive nord des marais de Saint-Gond. Elle se déplace par Reuves, Broussy, Bannes, Morains-le-Petit. Le 77e régiment d'infanterie rejoint sa division. Des reconnaissances envoyées sur les positions tenues, la veille encore, par les Allemands, rendent compte de leur départ.

La 17e division a certains de ses éléments qui ont marché assez vite dans la soirée du 9 septembre; l'occupation de Morains-le-Petit est définitivement assurée dès les premières heures du 10; la progression reprend vers 10 heures, mais la division se heurte à des résistances allemandes assez fortes. Au nord-est de Morains-le-Petit, deux bataillons du 90e et du 68e d'infanterie sont obligés de manoeuvrer pour réduire des éléments ennemis installés dans les petits bois qui sont au nord de la route d'Ecury-le-Repos. Vers 17 heures, la 52e division de réserve s'engage contre Ecury-le-Repos. La région à l'ouest de ce village est tenue par des unités allemandes installées dans des tranchées. Une attaque est montée sur Ecury. La résistance des arrière-gardes est sérieuse---la 52e division ne peut s'emparer du village, tandis que, plus au nord, les 68e et 90e régiments sont arrêtés par des feux violents d'artillerie partant de la région au nord de Pierre-Morains, tirs qui ne s'arrêtent que quand la 51e division de réserve s'empare de Pierre-Morains. La liaison est tout de même prise, à gauche, avec les éléments de la 51e division de réserve vers Aulnay-aux-Planches et Colligny, à droite vers Normée, avec les unités de la 42e division. La progression n'a pas été aussi rapide que l'aurait voulue le général Foch.

La 42e division reprend sa marche dès 5 heures du matin. La 84e brigade est en tête, un régiment, le 162e sur la route de Linthes à Fère-Champenoise, le 151e marchant à travers la campagne. Aucun incident ne vient interrompre la progression de la matinée. Après avoir dépassé Fère-Champenoise, le 162e se heurte aux arrière-gardes du XIIe corps de réserve. L'artillerie allemande, en position au nord de Normée, arrose la lisière des bois. Pendant toute l'après-midi, deux groupes du 46e d'artillerie tirent sans discontinuer sur Normée. La fusillade se fait à peine entendre; ce sont surtout les obus qui arrêtent notre infanterie. Cependant, le général Grossetti ordonne à ses régiments de se porter en trois colonnes sur Villeseneux et Soudron. Ce mouvement se fait à partir de 17 heures; mais toutes les unités ne partent pas; les unes sont arrêtées devant Normée et, seul, la 151e d'infanterie, en glissant par Lenharrée, se dirige sur Villeseneux. Il est d'ailleurs lent, et ce n'est vraiment qu'à la nuit, par un clair de lune magnifique, que la marche en avant est reprise. Il faut marcher à la boussole, et les hommes sont harrassés; mais, de temps en temps, des prisonniers sont ramenés. Le 151e d'infanterie se heurté, dans la nuit, à des arrière-gardes allemandes établies dans Villeseneux. A proximité, sur la route de Normée à Villeseneux, passent des voitures et des batteries allemandes. Le colonel commandant le 151e, trop en flèche, sans liaison avec les autres unités de la division, replie son régiment dans les bois au nord de Lenharrée. Cette action, trop rapide, porte cependant des fruits; elle inquiète les Saxons et les incite à se replier plus rapidement. Le lendemain, quand le régiment rentre dans Villeseneux, il trouve le village vide d'ennemis, mais rempli d'amoncellements de cartouches, de bottes et d'équipements de toutes sortes.

Le 11e corps a bivouaqué le 9 au soir, couvert par des avant-postes retranchés. Il doit être prêt à partir à 4 h. 30, les batteries prêtes à ouvrir le feu. Dans la nuit, cependant, la droite du corps d'armée a avancé jusqu'à Montépreux. Dans la matinée, tout le monde progresse, atteignant vers midi Connantray et, plus tard, la ligne de la Somme, de Lenharrée à Sommesous. Aucune résistance de la part de l'ennemi ne vient ralentir cette marche. A sa droite, la 60e division de réserve progresse, occupe la cote 188 au nord-ouest de Mailly et continue sa marche sur Sommesous. Elle doit attaquer ce village avec la 120e brigade sur l'a route d'Arcis-sur-Aube à Châlons, la 119e plus à l'ouest. Mais la nuit tombe avant que l'attaque ait pu se déclencher.

La 9e division de cavalerie, qui aurait dû envoyer des reconnaissances dès les premières heures du jour, se trouve en retard dans l'exécution de sa mission et n'envoie aucun renseignement au général commandant l'armée. A la fin de la journée, elle sera à Poivres-Sainte-Suzanne, laissant Soudé-Sainte-Croix tenu par les Allemands.

A 23 heures, quand le général Foch donne ses ordres pour le lendemain, son armée a ses têtes de colonne à Vertus, Colligny, Aulnizeux (10e corps), Pierre-Morains, Ecury-le-Repos (9e corps), Lenharrée, et le cours de la Somme (11e Corps), Normée et Sommesous n'étant pas encore occupés. Il a reçu l'ordre du grand quartier général de poursuivre l'ennemi à l'ouest de la route Arcis-sur-Aube---Châlons. Il prescrit à tous les corps de marcher vers le nord à partir de 5 heures.

Cette victoire, qui s'achevait par une marche lente, était due surtout à la ténacité et à l'endurance de notre infanterie. Le bataillon Lambert, dont nous avons déjà cité quelques exploits, était bien réduit. Les survivants de sa tragique histoire ne formaient pas un détachement de plus de 150 hommes; deux lieutenants et quelques sous-officiers échappés à la bataille composaient tous ses cadres. Dans, la matinée du 10, ce petit détachement fut croisé par une automobile dont descendit un officier d'état-major. Le lieutenant lui demanda où se trouvait la division, il lui répondit qu'elle était probablement du côté de Mailly, puis il ajouta : « Les, Allemands se retirent. On les poursuit. » Il hésita un peu : « Je crois que c'est une victoire. » Son auditoire était frappé de stupeur. D'un regard, l'officier d'état-major vit le dénuement de la petite troupe, l'état lamentable des soldats, toute la misère de ces combats terribles reflétée par les guenilles et les faces défaites : « L'infanterie, dit-il avec émotion, a beaucoup souffert », et brusquement, il embrassa le chef de cette petite unité.

* * *

LA RETRAITE ALLEMANDE.

Le manque de coordination se manifeste chez les Allemands dès que Bülow a pris la décision de se replier. Nous avons vu que le général commandant la IIe armée avait pris sa décision sans consulter ses voisins et avait cru pouvoir donner des ordres directement au général von Kirchbach, qui cependant ne lui était pas subordonné. Une telle attitude n'était pas pour rassurer le commandant de la IIIe armée, qui crut devoir envoyer le général Hoeppner au quartier général de Bülow, pour être sûr qu'il n'y aurait aucune solution de continuité entre les deux armées pendant la retraite. Pendant que celui-ci était absent, le général von Hausen reçut, par l'intermédiaire de la IVe armée,---qui était à sa gauche, --l'ordre du commandement suprême de rester au sud de Châlons, pour être prêt à une nouvelle attaque. Cette opération était nécessitée par la volonté offensive du duc de Würtemberg, approuvée par le grand quartier général allemand. Tandis que Bülow ne songe qu'à la retraite, Hausen est amené à donner un ordre en vue de reprendre la marche vers le sud. Il faut tout d'abord regrouper les divisions des corps d'armée : le XIIe corps vers Bussy-Lettré et Villeseneux, Soudron, le XIIe corps de réserve vers Trécon, Germinon, Chaintrix. Mais, pour tenir ces positions jusqu'au 12, en vue de pouvoir aider la IVe armée, il faut que la IIe armée laisse de fortes arrière-gardes au sud de la Marne, vers Flavigny; et le colonel Hentsch est employé à obtenir cette décision de von Bülow.

En attendant, les arrière-gardes restent sur la ligne Pierre-Morains---Sommesous---Sompuis pour la IIIe, tandis que celles de la IIe armée sont beaucoup plus au nord vers Flavigny et Boursault.

Dans la matinée, les arrière-gardes de la XXIVe division de réserve se retirent devant la pression des lignes de tirailleurs français. Vers 15 heures, l'attaque se manifeste sur tout le front : vers Ecury, vers Pierre-Morains, qui est perdu vers 18 heures, devant Connantray, puis à Normée. En même temps, un renseignement de la Garde signale une colonne d'au moins un corps d'armée atteignant Bergères et venant d'Etoges.

Vers 22 h. 30, la XXIVe division est violemment attaquée vers Clamanges (157) par les 9e et 11e corps. En réalité, il s'agit de la pointe faite par le 151e d'infanterie sur Villeseneux. Cette action alerte tout le XIIe corps de réserve, qui pousse la XXIIIe division de Vouzy sur Chaintrix. Mais la menace du 10e corps entre la Garde et les Saxons précipite le repli. L'ordre est donné au XIIe corps de réserve de couvrir la retraite à droite le lendemain : la ligne Chaintrix---Vatry devant être franchie à 8 heures par les gros, à 10 h. 30 par les arrière-gardes, les troupes passant entièrement sur la rive nord de la Marne le 11. Il ne peut plus être question d'aider l'offensive du duc de Würtemberg.

Le rétablissement envisagé un moment n'a pas pu se produire. C'est ce qui montre que la retraite allemande, décidée peut-être à un moment où Bülow était fatigué, correspond cependant bien à la situation des corps de troupe. Les régiments allemands sont harassés par une marche sans repos depuis le début de la campagne, épuisés par des pertes sérieuses, non recomplétés par des renforts. Ils n'en peuvent plus. Les exécutants sont à bout de souffle, le commandement est désorienté, il n'en faut pas plus pour assurer notre victoire.


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ANNEXE.

Ordre de bataille des IIe et IIIe armées allemandes
et de la 9e armée française.


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ARMÉES ALLEMANDES.

IIe Armée.

Général von Bülow.
Chef d'état-major : général von Lauenstein.

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VIIe CORPS D'ARMÉE (général von Einem)

XIVe D. I. (général Fleck)

27e brigade d'infanterie

16e R. I. (Freiherr von Sparr);
52e R. I. (5e westphalien).

28e brigade d'infanterie

56e R. I. (Vogel von Valkenstein);
57e R. I. (duc Ferdinand de Brunswick).

7e et 43e R. A.
1/2 régiment du 16e uhlans.

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Xe CORPS DE RÉSERVE (général d'infanterie von Kirchbach).

.............................................................
.............................................................

Xe CORPS D'ARMÉE (général von Emmich) :

XIXe D. I. (général Hoffmann)

37e brigade d'infanterie :

78e R. I. (Friedrich Wilhelm de Brunswick)
91e R. I. (Oldenburg).

38e brigade d'infanterie

73e R. Fus. (prince Albert de Prusse);
74e R. I. (ler hanovrien).

26e et 62e R. A.
1/2 régiment du 17e hussards (Brunswick).

XXe D. I. (général Schmundt) :

39e brigade d'infanterie :

79e R. I. (Voigts-Rhetz);
164e R. I. (4e hanovrien).

40e brigade d'infanterie :

77e R. I. (2e hanovrien) ;
92e R. I. (Brunswick).

10e et 46e R. A.
1/2 régiment du 17e hussards.

GARDE PRUSSIENNE (général von Plettenberg)

Ire D. I. de la Garde (général von Hutier):

1re brigade d'infanterie de la Garde :

1er régiment à pied de la Garde;
3e régiment à pied de la Garde.

2e brigade d'infanterie de la Garde

2e régiment à pied de la Garde;
4e régiment à pied de la Garde.

1er et 3e R. A. de la Garde.
Leib Gard Husaren Reg.

IIe D. I. de la Garde (général von Winckler)

3e brigade d'infanterie de la Garde :

1er R. de grenadiers (Empereur-Alexandre)
3e R. de grenadiers (Reine-Elisabeth).

4e brigade d'infanterie de la Garde :

2e R. de grenadiers (Empereur-François);
4e R. de grenadiers (Reine-Augusta).

2e et 4e R. A. de la Garde.
2e R. des uhlans de la Garde..

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IIIe Armée.

Général von Hausen.
Chef d'état-major : général von Hoeppner.

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XIIe CORPS D'ARMÉE (général von Elsa) :

.............................................................

32e D. I. (général von der Planitz)

63e brigade d'infanterie :

102e R. I. (3e saxon, Louis de Bavière);
103e R. I. (4e saxon).

64e brigade d'infanterie

177e R. I. (12e saxon)
178e R. I. (13e saxon).

28e et 64e R,. A. (2e et 30esaxons d'artillerie).
1/2 du 18e régiment de hussards.

XIIe CORPS DE RÉSERVE (général d'artillerie von Kirchbach)

23e D. R. (général von Laritch) :

45e brigade d'infanterie de réserve

100e R. I. R.;
101e R. I. R.;
12e B. C. R.

46e brigade d'infanterie de réserve

102e R. I. R.;
103e R. I. R.

23e R. A. R.
Hussards de réserve saxons.

24e D. R. (général von Ehrenthall)

47e brigade d'infanterie de réserve

104e R. I. R.;
106e R. I. R.;
13e B. C. R.

48e brigade d'infanterie de réserve

107e R. I. R.;
133e R. I. R.

24e R. A. R.
Uhlans de réserve saxons.



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ARMÉE FRANÇAISE.

IXe Armée.

Général Foch.
Chef d'état-major : lieutenant-colonel Weygand.

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9e CORPS D'ARMÉE (général Dubois) :

17e D. I. (général J.-B. Dumas) (158)

36e brigade (vient de la 18e D. I.)

77e R. I.;
135e R. I. et un bataillon du 32e R. I.

33e brigade :

68e R. I.;
90" R. I.

20e R. A.
1 escadron du 7e hussards.

Division marocaine (général Humbert)

1re brigade (général Blondlat) :

Régiment de marche du Maroc;
Régiment de marche de zouaves.

2e brigade (colonel Cros) :

Régiment de marche, de tirailleurs du Maroc oriental;
Régiment de marche de tirailleurs du Maroc occidental.

2 escadrons du 9e chasseurs.
6 batteries de 75 des 4e, 8e, 9e et groupe colonial du Maroc

18e division (général Lefèvre) :

34e brigade (vient de la 17e D. 1.) :

114e R. I.;
125e, R. I.

35e brigade :

32e R. I. (moins un bataillon)
66e R. I.

33e R. A.
1 escadron du 7e hussards.

Eléments non endivisionnés

268e R. I. R. (159).
290e R. I. R. (159).

7e régiment de hussards.
49e R. A.

11e CORPS D ARMÉE (général Eydoux) :

21e D. I. (général Radiguet)

41e brigade :

64e R. I.:
65e R. I.

42e brigade

93e R. I.;
137e R. I.

51e R. A.
1 escadron du 2e chasseurs.

22e D. I. (général Pambet)

43e brigade :

62e R. I.;
116e R. I.

44e brigade :

19e R. I.;
118e R. I.

35e R. A.
1 escadron du 2e chasseurs.

Eléments non endivisionnés :

293e R. I. R. (159).
337e R. I. R. (159).

2e régiment de chasseurs.
28e R. A.

42e D. I. (général Grossetti) :

83e brigade :

91e R. I.;
8e B. C. P.;
16e B. C. P.;
19e B. C. P.

84e brigade :

151e R. I.;
162e R. I.

61e R. A.

52e D. R. (général Battesti)

103e brigade :

291e R.. I. R. (159)
347e R. I. R. (159) ;
348e R. I. R. (159).

104e brigade :

245e R. I. R. (159)
320e R. I. R. (159)
49e B. C. P. R.;
58e B. C. P. R.

1 groupe 17e R. A.; 1 groupe 29e R. A.; 1 groupe 42e R. A.
1 escadron du 21e dragons.

60e D. R. (général Joppé) :

119e brigade

247e R. I. R. (159)
248e R. I. R. (159)
271e R. I. R. (159)

120e brigade :

203e R. I. R. (159);
225e R. I. R. (159) ;
336e R. I. R. (159).

1 groupe 7e R. A.; 1 groupe 10e R. A.; 1 groupe 50e R. A.
1 escadron du 24e dragons.

9e DIVISION DE CAVALERIE (général de L'Espée)

9e brigade de dragons

1e dragons;
3e dragons.

16e brigade de dragons

24e dragons;
25e dragons.

1e brigade de cuirassiers

5e cuirassiers;
8e cuirassiers.

9e groupe cycliste.
1 groupe 33e R. A.

10e CORPS D'ARMÉE (général Defforges) :
(Corps d'armée appartenant à la 5e armée et prêté par le général Franchet d'Espérey.)

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20e D. I. (général Rogerie)

39e brigade :

25e R. I.
136e R. I.

40e brigade :

2e R. I.
47e R. I.

10e R. A.
1 escadron du 13e hussards.

51e D. R. (général Boutegourd)

101e brigade :

233e R. I. R. (159)
243e R. I. R. (159)
327e R. I. R.. (159).

102e brigade :

208e R. I. R. (159)
273e R. I. R. (159)
310e R. I. R. (159).

1 groupe 15e B. A.; 1 groupe 27e R. A.; 1 groupe 41e R. A.
1 escadron du 4e cuirassiers.

Eléments non endivisionnés :

241e R. I. R. (159).
270e R. I. R. (159).

13e hussards.
50e R. A.


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