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Robert Villate.
Foch à la Marne.

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Notes techniques

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Chapitre I

1. Nous avions initialement cinq armées; une armée dite d'Alsace a été créée le 10 août; une armée de Lorraine le 19 (avec les divisions de réserve des Hauts-de-Meuse) ; l'instruction générale du 25 août a prévu l'organisation, à notre aile gauche, d'une armée qui recevra le numéro 6; l'armée qui va être confiée au général Foch est donc la 9e. (retour au texte)

2. Un post-scriptum ajoutait que «si les divisions de réserve de la 4' armée viennent dans le sillage du 11e C.A., elles entreront dans la composition de ce groupement ». Ces divisions étaient les 52e et 60e. (retour au texte)

3. Il n'en était question ni dans le Règlement sur la conduite des grandes unités, ni dans les cours de l'Ecole de guerre. (retour au texte)

4. Général DUBOIS : «Deux ans de commandement sur le front de France » (Paris, 1921, 1er volume). (retour au texte)

5. BUJAC : «Le général Eydoux et le XIe corps au début de la Grande Guerre (Nantes, 19-94, p. 186). (retour au texte)

6. Voir : Commandant D'ARGENLIEU, Revue de Cavalerie, 1928. (retour au texte)

7. Il y a là un enseignement important à noter. La guerre n'est pas commencée depuis un mois, que déjà il a fallu improviser quatre armées ou détachements d'armée. Faute d'avoir prévu une réserve d'états-majors tout constitués, il a fallu créer ces organes de commandement au petit bonheur. Ils ont beau réunir des individualités brillantes, leur travail ne peut pas avoir, dès le premier jour, le rendement de ceux qui ont été formés dès le temps de paix, et qui, dès le temps de paix, ont pris l'habitude de travailler en commun. (retour au texte)

8. BUJAC, ouvrage cité, p. 186. (retour au texte)

9. DUBOIS, ouvrage cité. (retour au texte)

10. En réalité, la gauche du 171 corps se trouvait sensiblement plus au sud. (retour au texte)

11. La directive du 27 août prescrivait une marche en direction générale du sud-ouest, mais elle envisageait une conversion possible vers le sud. (retour au texte)

12. Reichsarchiv Weltkrieg, t. 111, p. 311 et t. IV, p. 8. (retour au texte)

13. BULOW : «Mon rapport sur la bataille de la Marne». --- BAUMGARTEN, : « Le Haut-Commandement », p. 69 et 77. (retour au texte)

14. BAUMGARTEN : « Le Haut-Commandement », p. 79. (retour au texte)

15. En fait, deux seulement sont partis. (retour au texte)

16. Cf. BIRCHER : «Die Krisis an der Marneschlacht », p. 270. Le docteur Bircher, colonel dans l'armée suisse, estime que Bülow était déjà menacé par une attaque d'apoplexie comme celle qu'il eut en mars 1915. (retour au texte)

17. D'après les historiques des régiments cités. Cf. VILLATE: «L'état matériel des armées allemandes à la Marne» ( Revue d'histoire de la Guerre mondiale, octobre 1926). (retour au texte)

18. On voit que, si les renseignements des prisonniers ont une tendance à l'exagération, ils reflètent, cependant, la situation réelle de cette armée telle qu'elle nous apparaît maintenant par l'étude des historiques des régiments allemands. (retour au texte)

Chapitre II

19. Machault, intendant de Champagne, fit dresser un procès-verbal détaillé de leur consistance; ce procès-verbal servit à partager les marais entre le roi et les communes. (retour au texte)

Chapitre III

20. Cette phrase est commune à tous les ordres préparatoires; nous la donnons une fois pour toutes. (retour au texte)

21. Il est remarquable que, de tous les ordres envoyés par les armées en exécution de l'ordre général n° 6, c'est celui du général Foch qui prononce le premier le mot « avant-gardes ». Le général Foch serait donc, de tous les commandants d'armée, le premier qui se serait mis dans le mouvement en avant. (retour au texte)

22. Notes Inédites des généraux DEVILLE et LAVIGNE-DELVILLE. (retour au texte)

23. Le général DUBOIS (Deux ans de commandement) mentionne cet ordre comme étant de 6 h. 45; mais un ordre particulier de 6 h. 20 en donnait l'essentiel. (retour au texte)

24. (Dans la journée du 8 septembre, le 1er corps d'armée, avant à exécuter un mouvement analogue, prendra les mêmes dispositions, qui auront les mêmes conséquences; Mais, ici, les répercussions sur la bataille seront beaucoup plus graves. (retour au texte)

25. A 8 h. 30, le général Humbert a notifié à sa division l'arrêt de la retraite par un ordre dont nous reproduisons le premier paragraphe, bien caractéristique de sa manière et de son optimisme :

« Les marches des jours derniers constituaient une manoeuvre qui avait pour objet de placer les armées allemandes dans une situation aventurée. D'après les renseignements, les troupes ennemies sont fatiguées; elles ont perdu beaucoup de monde; les prisonniers interrogés hier, appartenant à des unités contre lesquelles la division a combattu, ont avoué avoir perdu beaucoup d'hommes au combat de La Fosse-à-l'Eau (100 hommes par compagnie).

« Par ordre du G. Q. G., les armées reprendront demain l'offensive sur toute la ligne... » (retour au texte)

26. Souvenirs personnels du général EON.

Le bataillon Noblet avait eu affaire à la 3e batterie du 3e régiment d'artillerie de la Garde et à un escadron du Leib Garde Husaren Regiment. D'après Bircher (op. cit.), Il y aurait eu trois escadrons et une batterie arrivés dans l'après-midi au château. Un bataillon du 4e régiment de la Garde avait été alerté en toute hâte et s'était porté en avant pour délivrer la batterie encerclée. Il avait atteint celle-ci quand le bataillon Noblet s'était replié sur Vert-la-Gravelle et avait jugé prudent de se replier, lui aussi. (retour au texte)

27. Notes inédites du colonel BALAGNY et Souvenirs personnels du capitaine DUPUY-FROMMY. (retour au texte)

28. IIe armée, Dormans, 5 septembre, 12 heures, donné par Bircher, p. 87. (retour au texte)

29. Reichsarchiv, t. IV, p. 20. (retour au texte)

30. BAUMGARTEN : « Le Haut-Commandement », p. 90; HAUSEN : « La campagne de la Marne >, p. 218. (retour au texte)

31. D'après BIRCHER (p. 92), ordre du 5 septembre. 18 heures. (retour au texte)

32. Reichsarchiv, t. IV, p. 17. (retour au texte)

Chapitre IV

33. Pour les opérations du 10e corps à la Marne, Cf. Colonel VALARCHÉ: «Le combat du Petit-Morin » (in Revue d'Artillerie, août-novembre 1928). (retour au texte)

34. Lieutenant-colonel LUCAS : « Le 10e C. A. et la 42e D. I. à la bataille de la Marne » (Revue militaire générale, oct. 1924). (retour au texte)

35. D'après le journal de marche de la 42e division, La Villeneuve n'aurait été évacuée que le 7 au matin, sous la violence du feu de l'artillerie ennemie. Mais cette affirmation est en contradiction : a) avec l'ordre qui, d'après le même journal de marche, aurait été donné à 5 h. 15 pour la reprise de ce village, b) avec les indications données par le journal de marche du 151e R. I.; c) avec le témoignage formel du général Deville. (retour au texte)

36. Cf. KOELTZ (lieutenant-colonel) : « D'Esternay aux marais de Saint-Gond » (Paris, Lavauzelle et Cie., 1930). Ouvrage très précieux pour ce qui concerne les combats des unités allemandes. Cf. Das Marnedrama 1914 (collection Schlachten des Weltkrieges), 4 volumes. (retour au texte)

37. Xe C. A. Baye, 5 septembre, 22 heures (BIRCHER, p. 93). (retour au texte)

38. Historiques des 73e et 78e régiments d'infanterie.---Reichsarchiv, t. IV, p. 65.---Historique du 17e régiment de hussards. (retour au texte)

39. BIRCHER, p. 93. (retour au texte)

40. Müller LOEBNITZ : « der Wendepunkt der Marneschlacht ».---Historique du 17e hussards. (retour au texte)

41. BIRCHER, p. 77. (retour au texte)

42. Revue militaire suisse, 1926. Journal de marche du 15e R. I. R. (retour au texte)

43. BIRCHER, p. 98. (retour au texte)

44. Comptes rendus du général Humbert et du général Blondlat, datés de 7 heures, 7 h. 15. 7 h. 20, 8 h. 45, 9 h. 20. (retour au texte)

45. Général DUBOIS : « Deux ans de commandement », 1, p. 176. (retour au texte)

46. Ordre général n° 34, 6 septembre, 0 h. 15. (retour au texte)

47. « Les Marais de Saint-Gond ». (retour au texte)

48. Cet ordre est reproduit d'après le journal de marche inédit du colonel Cros, qui nous a été communiqué, et auquel nous empruntons également les renseignements donnés ci-dessous sur le mouvement des bataillons Fralon et de Ligny. On voit, dans ce journal,---ce qui montre une fois de plus la difficulté des transmissions sur le champ de bataille.---que l'ordre 47, parti à 13 h. 25, n'atteignit le lieutenant-colonel Cros qu'à 18 h. 30. (retour au texte)

49. Déclaration du sergent-major Doux-Cassat, reproduite dans le journal de marche du lieutenant-colonel Cros. (retour au texte)

50. Nombreux sont, à notre connaissance, dans cette période, les exemples d'une fraction du génie ainsi restée en première ligne sous les pires bombardements, indifférente aux fluctuations de la bataille... et oubliée par ses chefs. (retour au texte)

51. Garde, ordre du 6 septembre, Gionges, minuit.
Toutes les heures de cet ordre sont rapportées en heure française. (retour au texte)

52. Historiques des 1er, 2e, 4e régiments de la Garde à pied. (Cf. BIRCHER p. 98 et suivantes.) (retour au texte)

53. Nous avons vu la situation de cette artillerie, dont certains groupes sont assez désorganisés; mais son action est telle que les Allemands la qualifient ainsi. (retour au texte)

54. Reichsarchiv, t. IV, p. 66.---BAUMGARTEN : « Marneschlacht », p. 84. (retour au texte)

55. Il s'agit de deux « bataillons d'élite », dont nous verrons plus loin l'histoire. (retour au texte)

56. Le colonel Balagny, à qui nous devons les détails relatifs à l'engagement de son régiment, ne sait pas encore de façon précise, à ce moment, qu'il appartient à la 9e armée. (retour au texte)

57. BUJAC, ouvrage cité, et Souvenirs personnels du général VIOTTE. (retour au texte)

58. Historique inédit de la 9e D. C. (retour au texte)

59. BAUMGARTEN---« Le Haut-Commandement », p. 121; BIRCHER, p. 104. (retour au texte)

60. Reichsarchiv, t. IV, p. 91.---BAUMGARTEN : « Marneschlacht », p. 84.---BIRCHER, p. 105 et suivantes. (retour au texte)

61. Historique du 177e régiment d'infanterie. (retour au texte)

62. Reichsarchiv, t. IV, P. 91; BIRCHER, p. 107. (retour au texte)

63. Historique du 18e régiment de hussards. (retour au texte)

64. Reichsarchiv, t. IV, p. 94, 96. (retour au texte)

65. Reichsarchiv, t. IV, p. 96.---HAUSEN, p. 230. (retour au texte)

66. HAUSEN, p. 227.---BAUMGARTEN : « Marneschlacht », p. 87. (retour au texte)

Chapitre V

67. G. Q. G., télégramme n° 3948, 6 septembre, 7 h. 30. (retour au texte)

68. IIe armée, ordre Ia N° 25, Montmort, 6 septembre, 20 heures. (retour au texte)

69. Cf. BIRCHER, p. 111. (retour au texte)

70. Reichsarchiv, t. IV, p. 76. (retour au texte)

71. Reichsarchiv, t. IV, P. 98.---BAUMGARTEN : « Marneschlacht », p. 98. (retour au texte)

72. BIRCHER, p. 112. (retour au texte)

73. « Vom Siegeslauf der Armee Bülow » (Sudd. Monatshefte, novembre 1914). (retour au texte)

74. Journal de marche du 15e R. I. R. (retour au texte)

75. Reichsarchiv, p. 82. il est à remarquer que, malgré cet ordre d'arrêt de l'offensive, la XXe Division continuera a pousser en avant des unités jusqu'alors en réserve. (retour au texte)

76. Reichsarchiv, p. 89.---Müller LOEBNITZ: «Marneseschlacht ». (retour au texte)

77. BIRCHER, p. 139. (retour au texte)

78. Ordre reproduit d'après un registre de « sorties » de la division du Maroc, registre composé de copies qui présentent de nombreuses erreurs. (retour au texte)

79. Compte rendu de 20 h. 20.---La dernière phrase de ce compte rendu montre avec quelle facilité on attribuait alors aux Allemands, faute de connaître les conditions d'exécution de tels travaux, de formidables organisations défensives : « Un officier de mon état-major que j'ai envoyé pour examiner la situation dans la région crête du Poirier---bois de Saint-Gond, me rend compte que l'ennemi a creusé des tranchées profondes sur la crête du Poirier, observatoire bétonné, etc... » (retour au texte)

80. Le colonel Eon, commandant la .36" brigade, a cru devoir accompagner celui de ses régiments qui recevait une mission de combat, le 77e. Il sera avec lui jusqu'à la fin de la bataille. Nous le retrouverons à Mondement. (retour au texte)

81. D'après le colonel KOELTZ (op. cit., p. 190), les éléments allemands, stationnés dans Oyes, attaquaient au même moment, sans succès, le long du chemin de terre d'Oyes à Montgivroux. Il est vraisemblable que la partie nord du village était seule occupée sérieusement par les Allemands. (retour au texte)

82. Garde, ordre du 7 septembre, 6 h. 30, cité par BIRCHER, p. 146. (retour au texte)

83. Les renseignements des historiques des corps placent cette relève à des heures plus tardives que BIRCHER (p. 145), ce qui nous semble plus vraisemblable. (retour au texte)

84. Reichsarchiv, t. IV. p. 70. (retour au texte)

85. Il semble inutile de relever cette affirmation erronée. (retour au texte)

86. D'après l'historique du 4e régiment de la Garde à pied, il y aurait eu un bataillon seulement envoyé en renfort du 3e régiment à pied. D'après Bircher la 1re division aurait envoyé trois bataillons d'infanterie, le Leib Garde Hussaren Regiment et une batterie vers Aulnizeux. (retour au texte)

87. Cf. BUJAC, op. cit., p. 194. (retour au texte)

88. Ce sont les deux divisions du XIIe corps actif. (retour au texte)

89. Reichsarchiv, t. IV, p. 98; BAUMGARTER : « Marneschlacht », p. 98. (retour au texte)

90. Il est curieux de constater qu'à la même heure, le 11e corps signale une violente attaque allemande sur Lenharrée (Cf. supra, p. 145). Evidemment tout le monde a attaqué et surtout tout le monde s'est défendu contre une attaque possible et redoutée. (retour au texte)

91. Reichsarchiv, t. IV, p. 88; BIRCHER p. 126 et suivantes; BULOW, p. 118; BAUMGARTEN, p. 117; Müller LOEBNITZ, etc. (retour au texte)

Chapitre VI

92. A ce moment, il n'a pas encore la disposition de la IIe division d'infanterie de la Garde. (retour au texte)

93. Reichsarchiv, t. IV, p. 171.(retour au texte)

94. Chef-d'état-major de la IIIe armée.(retour au texte)

95. HAUSEN, p. 239; Reichsarchiv, t. IV, p. 172. Le Reichsarchiv ne parle pas de la modification de l'heure de l'attaque de la 1re division de la Garde.(retour au texte)

96. Il s'agit de batteries de la 52e division de réserve.(retour au texte)

97. Il s'agit évidemment de renseignements concernant les résultats obtenus par les armées de gauche.(retour au texte)

98. Lettre particulière du 13 juin 1927.(retour au texte)

99. Lettre particulière du général Janin, du 14 octobre 1926.(retour au texte)

100. En fait, entre 3 h. 30 et 4 h. 30, heure allemande. Cette différence d'heures entre les deux armées a trop souvent été oubliée pendant la. guerre.(retour au texte)

101. Un modeste monument a été élevé à la mémoire du capitaine Zehrfuss sur la route de Père à Normée au point où il est tombé. Aucun point n'est plus propice à l'évocation des tragiques événements du matin du 8 que cette clairière, aux vues étroitement limitées.(retour au texte)

102. Nous avons vu que ce renseignement était inexact : il s'agissait, sans doute, de deux bataillons du 2e régiment de la Garde qui, à la gauche de la 1re D. I. G., étaient passés à proximité du village.(retour au texte)

103. Les divers témoignages que nous avons recueillis contredisent formellement ces accusations; partout, il y eut du désordre, mais partout on se battit bravement.(retour au texte)

104. Souvenirs inédits, du colonel BALAGNY.(retour au texte)

105. Cf., page 170.(retour au texte)

106. Souvenirs inédits du général LAVIGNE-DELVILLE.(retour au texte)

107. Reichsarchiv, t. IV, p. 176; BIRCHER, p. 167.(retour au texte)

108. Compte rendu de 7 h. 30 du général Humbert.(retour au texte)

109. Le même compte rendu ajoute : « On y a constaté (sur les positions du Poirier) des cadavres et des blessés qui appartiennent à la Garde. » Affirmation peu vraisemblable, car la Garde ne parait avoir eu aucun élément de ce côté; mais exagération bien naturelle chez des combattants, heureux de se persuader qu'ils ont eu affaire à forte partie.(retour au texte)

110. Ces deux ordres sont reproduits d'après des minutes non signées trouvées au carton des entrées de la 9e armée. D'après l'ouvrage du général Dubois, le premier serait de 6 h. 20, le second de 8 heures. D'après le même ouvrage, le second comporterait en outre les paragraphes suivants :

« Cet ordre annule celui prescrivant de placer une brigade en crochet offensif.

» Le général commandant la 17e division devra mettre à la disposition du général Battesti, en proportion aussi forte que possible, ses forces disponibles. Monter cette attaque en liaison intime avec celle du 11e corps. »(retour au texte)

111. Plon. 1921.(retour au texte)

112. Il faut évidemment lire : Connantray. L'ordre est de la main même du général Eydoux.(retour au texte)

113. Rapport du Colonel Briant, commandant le 114e, reproduit par le général Dubois.(retour au texte)

114. Cf. BUJAC, p. 202.(retour au texte)

115. D'après BAUMARTEN (dans « Marneschlacht »), la demande aurait été faite par T. S. F. vers 8 h. 30; d'après le Reichsarchiv, Bulow aurait envoyé un officier d'état-major, ce qui nous parait plus vraisemblable.(retour au texte)

116. Reichsarchiv, t. IV, p. 180 et suivantes. D'après BAUMGARTEN (« Le haut commandement allemand »), cette division aurait été rendue vers 15 h. 40.(retour au texte)

117. Historique du 2e régiment de la Garde à pied.(retour au texte)

118. Reichsarchiv, t. IV, P. 184.---Historiques des 177e et 178e R. I. et du 64e F. R. A.(retour au texte)

119. Agent de liaison du commandement suprême allemand.(retour au texte)

120. Se mettre en relation avec les unités d'infanterie étrangères à la division qui occupent les pentes nord d'Allemant, afin d'être couverts par elles.(retour au texte)

121. Elle a fait plus de 80 kilomètres depuis le 6 septembre au soir.(retour au texte)

122. Reichsarchiv, t. IV, p. 174 et VON FRANÇOIS : « Marneschlacht und Tannenberg ». Mais remarquons que deux bataillons de cette division les IIe et IIIe/57e régiment sont mis à la disposition de la XIIIe division à 20 kilomètres à l'ouest.(retour au texte)

123. L'ordre donné à ce détachement montre l'importance attribuée par le commandement allemand à l'attaque du commandant Jette, quand on voit la réserve d'armée axée sur un épisode de la bataille à peine terminé.(retour au texte)

124. Souvenirs personnels du lieutenant-colonel DE MONTARBY.(retour au texte)

125. Souvenirs personnels du colonel CAMORS.(retour au texte)

126. Cf. « Comme ceux de Quatre-vingt-treize », par le commandant Valmyre BIENFAIT (Mulhouse, Meininger, 1920).(retour au texte)

127. Cf. Lieutenant-colonel LESTIEN : « L'action, du général Foch à la bataille de la Marne » (Revue d'histoire de la Guerre mondiale, avril 1930).(retour au texte)

Chapitre VII

128. D'après le général Dubois (ouvr. cité), cet ordre contenait, en outre, les paragraphes suivants :

« Le clou de la journée de demain va être de déboucher par Fère-Champenoise. Par conséquent, reporter dans cette direction les forces disponibles et toute l'activité.

» Le 9e Corps occupera Connantre, en liaison avec le 11e. »

L'original de cet ordre n'a pas été retrouvé. (retour au texte)

129. Cette prescription était modifiée, à 5 h. 45, par cet ordre particulier à la 21e division :

« L'artillerie ne pouvant être utile à Fère-Champenoise qu'à la condition que l'on soit maître des hauteurs 161, 162 au nord de cette localité, il conviendra de n'en affecter au détachement chargé d'occuper Fère-Champenoise que lorsque l'on sera maître de ces hauteurs. » (retour au texte)

130. Il eût fallu dire plutôt : par l'absence d'outils, la plupart des hommes ayant jeté les leurs. (retour au texte)

131. Reichsarchiv, t. IV, P. 251.---BAUMGARTEN : « Le haut commandement allemand », p. 161.---« Marneschlacht », p. 124. --BIRCHER, p. 196. (retour au texte)

132. Reichsarchiv, t. IV, p. 253. -- Historiques des 177e et 178e régiments d'infanterie. D'après BAUMGARTEN (« Le haut commandement », p. 199), la XXXIIe division aurait poursuivi les Français en retraite jusqu'à Salon, mais aurait été obligée de se replier derrière la Maurienne, à la suite d'une contre-attaque de la 18e division. Bircher ne parle pas d'une avance aussi loin vers le sud. (retour au texte)

133. Cf. DUBOIS, op. cit., p. 197. (retour au texte)

134. Cf. DUBOIS, op. cit., p. 202 et suivantes. (retour au texte)

135. D'après le Reichsarchiv, t. IV, p. 248, l'attaque aurait eu lieu à 8 heures. D'après les historiques des régiments, elle aurait commencé dès 6 h. 30, en particulier au 2' régiment de la Garde à pied. (retour au texte)

136. Notons que l'ordre du corps de la Garde ne lui a pas prescrit de rechercher la liaison avec cette division, mais avec la XXXIIe division, qui est plus à l'est. (retour au texte)

137. Cf. Général RÉQUIN : « La journée du 9 septembre 1914 à la gauche de la 9e armée » (in Revue militaire française, novembre 1930). (retour au texte)

138. Cf. supra, p. 221. (retour au texte)

139. Cf. RÉQUIN, op. cit.---Cf. « Mondement » (Illustration, 3 juillet 1915). (retour au texte)

140. Il faut cependant remarquer que la défense n'est pas restée inactive. Le 164e régiment (XXe D. I.) attaque avec neuf compagnies, trois seulement auront des éléments qui arriveront jusqu'au château. (retour au texte)

141. Dans un compte rendu de fin de journée, le général Humbert parle de plusieurs contre-attaques successives faites avec le 77e régiment d'infanterie; le compte rendu du colonel Lestoquoi ne fait pas mention de cette contre-attaque à la fin de la matinée. D'après les récits allemands, il y aurait eu une attaque vers midi, et une autre vers 14 heures, c'est au cours de celle-ci que le commandant de Beaufort fut tué. (retour au texte)

142. D'après BIRCHER (op. cit., p. 205), Das Marne Drama, l'évacuation du château de Mondement aurait été faite sans hâte, par ordre, vers 19 h. 45 (heure allemande, soit 18 h. 45). On a peine, dans ce cas, à comprendre l'abandon du matériel et la prise de quelques fantassins faite au cours de l'attaque du château de 19 heures. (retour au texte)

143. Ces pertes sont dues aux feux flanquants des unités voisines et le 164e régiment n'a rien rencontré devant lui. Il ne signale aucun prisonnier. (retour au texte)

144. D'après l'historique du 73e régiment de fusiliers. (retour au texte)

145. BIRCHER, op. cit., p. 202. (retour au texte)

146. BIRCHER, op. cit.. p. 205 : un groupe d'infanterie et sept blessés avec le lieutenant Dettmer. (retour au texte)

147. Le capitaine Réquin aurait remis l'ordre à 23 heures au général Grossetti. [Cf. RÉQUIN (Général), op. cit.] (retour au texte)

148. Cette communication se trouve datée de midi dans les « entrées » du 9e corps, et de 16 h. 45 au registre des sorties de la 9e armée. (retour au texte)

149. Le docteur BIRCHER (op. cit., 206) dit, à propos de cet ordre « A cette proclamation (de Foch) à sa troupe à l'heure critique ne manque sûrement pas l'étincelle napoléonienne; elle témoigne plus encore de sa haute valeur comme grand chef que la fin de la campagne de 1918. Instinctivement, il sent que l'heure de la crise est venue et sa profonde connaissance de l'être humain lui fait dire le mot juste au moment psychologique. Qu'on lui compare son partenaire. Ce qui fait défaut à la troupe extrêmement brave qui a fourni des efforts énormes, au moment où elle va cueillir les lauriers de la victoire, c'est la parole réconfortante qui aurait dû emporter la décision... Le chef ne sait pas combien la situation est favorable à sa gauche, il ne voit pas que son centre est en train de percer le front ennemi. Il ne remarque pas que la victoire est entre ses mains. Il se replie, admet que la bataille est moralement perdue,---et subit ainsi une défaite qui entraîne la ruine de son pays. » Et le docteur Bircher est plutôt de tendance germanophile. (retour au texte)

150. Cf. VILLATE : « Etat matériel des armées allemandes en août et septembre 1914 >. (Revue d'histoire de la guerre mondiale, octobre 1926.) (retour au texte)

151. Le Reichsarchiv (p. 277) indique que l'ordre est de 12 heures (11 heures H. F.). HAUSEN (p. 245) et BAUMGARTEN font partir les ordres à 11 heures. BIRCHER (p. 219) le donne daté de 11 h. 45 (10 h. 45 H. F.). C'est l'heure la plus vraisemblable, car le Reichsarchiv ajoute que les corps d'armée ont été touchés par l'ordre entre 12 heures et 13 heures (H. A.). (retour au texte)

152. Historique du 2e régiment de la Garde à pied. (retour au texte)

Chapitre VIII

153. Message de 21 h. 30 expédié au G. Q. G. (retour au texte)

154. Instruction personnelle et secrète n° 20, 9 septembre, 22 heures. (retour au texte)

155. Souvenirs inédits du général LAGRUE. (retour au texte)

156. Ordre du 10 septembre, n° 104. (retour au texte)

157. D'après BAUMGARTEN : « Marneschlacht », p. 145. (retour au texte)

158. Commandée pendant la bataille par le général Moussy. (retour au texte)

159. Tous ces régiments de réserve sont à deux bataillons. (retour au texte)


Table des matières